<IMG SRC="michelson.gif" WIDTH=500 HEIGHT=400 BORDER=0><> a)    L'interféromètre de Michelson est réglé en configuration lames à faces parallèles.

On observe les interférences par division d'amplitude dans le plan focal image de la lentille.

L'ordre au centre de la figure vaut p=2e/l  e étant la différence de longueur des bras de l'interféromètre. si les anneaux sortent c'est que p augmente donc le miroir 1 est reculé ou le miroir 2 est avancé.

e est augmenté de a=31,2 mm pour p augmenté de n=100, donc l=2a/n et encore l=0,624 mm.

<IMG SRC="anneau_sortant.gif" WIDTH=100 HEIGHT=100 BORDER=0><> b)    Le rayonnement possédant deux longueurs d'onde (l1<l2)., les interférences constructives de l'une ne sont pas exactement à la même position que celles de l'autre.
La figure sera brouillée si, pour 200 tours, la différence entre les ordres est demi entière. donc p1-p2=2(e+b)/l1-2(e+b)/l2=1/2+k. On part d'un contraste maximum*: 2(e)/l1-2(e)/l2=k d'où 2(b)/l1-2(b)/l2=1/2, soit (l2-l1)/l2l1=1/4b. La différence des longueurs d'onde est faible  (l2-l1)=l²/4b.  l2-l1=19 nm.

*On peut supposer que l'on est parti d'un contraste maximum, mais comme tout maximum, sa position est difficile a trouver avec précision. En fait pour une mesure plus précise, il faudrait déterminer le nombre de tours entre deux brouillages successifs.

c)    Si on continue de tourner la vis, la figure d'interférence va réapparaître puis disparaître à nouveau. Ceci prendra fin quand la différence de marche sera proche de la longueur de cohérence de l'onde (longueur du train d'onde dans le modèle de train d'onde, l²/Dl dans le modèle de la raie spectrale de largeur Dl). Alors le contraste diminuera et les interférences disparaîtront complétement.