La conservation du flux magnétique entraîne
l'existence d'un potentiel vecteur par:
![]() | Cette relation ne permet pas de fixer le potentiel vecteur sans
équivoque, et il faut lui adjoindre une condition de jauge, la jauge de
Lorenz:![]() |
![]() | Ce potentiel est relié, par son Laplacien, aux courants par l'équation de Poisson de la magnétostatique: |
![]() | Dans le cas d'une distribution de courants finie, on obtient les solutions suivantes: |
et
qui permet de retrouver la loi de Biot et Savart
d'interaction entre deux courants permanents
![]() | On est pas sans remarquer la profonde ressemblance avec le potentiel scalaire de l'électrostatique, ressemblance encore renforcée en régime variable. |